samedi 18 août 2012

Nouvelles stats :

13 chapitres terminés, 14ème en cours
179 pages
84271 mots
493012 caractères (avec espaces).


Sinon je suis trop contente car j'ai écris LA scène, à savoir le gros évènement central où ça pète bien et où mon p'tit Michael s'en prend plein la figure, sadique que je suis :)



Aller hop un nouveau petit extrait, tiré du chapitre 4 :

Le train ralentit, c’était son arrêt. Il se leva lentement et regagna la porte. Le soleil était invisible, caché derrière une masse nuageuse compacte. Il sortit de la gare et se dirigea vers l’arrêt de bus qui se trouvait en face. Une petite guérite d’information se trouvait au centre mais était bien entendu fermée. Il regarda les destinations des différents bus, ainsi que leurs horaires et réalisa qu’il était encore bien trop tôt pour emprunter ce mode de transport. Il se résigna donc à aller retirer de l’argent au distributeur le plus proche et appela ensuite un taxi. Le véhicule arriva quelques minutes plus tard et Michael entra volontiers à l’intérieur. L’air était encore très frais et son seul pull ne suffisait pas à le réchauffer. Le chauffeur ne connaissait pas l’adresse mais savait comment aller à Marly et Michael se souvenait du trajet à partir de là. Le jeune homme s’adossa contre la banquette arrière et essaya de détendre ses muscles engourdis. Il s’aperçu le conducteur l’observait à travers le rétroviseur central, sans doute surpris par son apparence négligée et poussiéreuse. Michael n’y prêta pas garde et se concentra plutôt sur ce qui l’attendait. Arriver de cette façon aux aurores était particulièrement impoli, pourtant ce ne serait qu’un simple retour des choses. Une petite vengeance personnelle en compensation de toutes ces semaines de filatures.
Le véhicule s’arrêta devant le majestueux portail et Michael paya le chauffeur en lui laissant même un pourboire. Il sonna à l’interphone en espérant ne pas réveiller toute la demeure et attendit patiemment que quelqu’un réponde. Finalement la porte s’ouvrit sans même qu’il eut à dire un mot, lui permettant de s’engager dans l’immense parc verdoyant. Contrairement à la veille, il ne prit pas la peine de contempler les lieux pourtant magnifiques. Son esprit était encore trop obsédé par les évènements passés pour se soucier du décor. Il avançait d’un pas rapide et fut rendu à l’entrée du château en à peine quelques minutes. Bishop était déjà là, vêtu d’un peignoir de soie rouge carmin, d’un pyjama noir et de chaussons. Il l’attendait patiemment, un léger sourire sur les lèvres. L’état plutôt surprenant de Michael lui enleva cependant bien vite cette expression de contentement.
-       Que vous est-il arrivé ? Demanda-t-il en invitant le jeune homme à entrer dans le bâtiment.
Le hall était déjà parfaitement éclairé par l’éclat chatoyant du soleil qui avait finalement fait une percée à travers les nuages. Une fois au centre de la pièce, Michael se retourna vers son hôte :
-       Mon immeuble a été incendié, déclara-t-il d’une voix atone. 
Le visage de Bishop se ferma complètement, la joie n’animait plus le géant à présent. Il s’avança lentement vers lui et hocha deux fois de la tête.
-       Je vois, fit-il.

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