vendredi 7 septembre 2012

Vala du nouveau ! Après les vacances, il était temps de se remettre au travail et même si je n'ai pas trop eu le temps cette semaine, j'ai quand même pu écrire environ 16-17 pages. 


Avancée du roman : 

201 pages (oui je sais ce n'est pas très logique par rapport à ce que j'avais annoncé avant, mais j'ai supprimé tous les sauts de page, alors forcément le manuscrit s'en est retrouvé bien réduit ) 
16 chapitres terminés, 17ème en cours. 
106 938 mots 
623 490 signes (avec espaces) 


 Et maintenant un extrait du chapitre 8 :

Ils allaient entrer dans le véhicule lorsqu’ils furent interrompus par un jappement hargneux. Une petite femme agrémentée d’un cabot minuscule et au museau blanchi arrivait à leur hauteur en les regardant d’un œil suspicieux. Avec ce qu’il s’est passé ici, pas étonnant que les gens soient inquiets, songea Michael en lui adressant un sourire aimable. 
 - Bonjour madame, la salua Bishop. 
 La femme remarqua alors la soutane et se détendit aussitôt. Décidément, c’était un laissez-passer qui fonctionnait à merveille.
 - Bonjour mon père, monsieur… 
- Pardonnez-moi, mais j’ai remarqué votre air intrigué. Nous sommes des amis de Pierre Lemaire et venions seulement nous enquérir de son état. 
- Oh le pauvre homme ! Vous savez que j’étais justement en train de promener Léa quand c’est arrivé ?
Elle indiqua la petite chienne qui s’était assise à ses pieds. Léa ? Michael avait toujours eu mal à comprendre comment on pouvait un prénom à un animal. C’était pourtant monnaie courante. Le roquet continuait à grogner tout seul, sans doute persuadé qu’il parviendrait à les chasser de cette manière. Ce n’était pas l’envie qui manquait à Michael, d’ailleurs mais Bishop semblait soudainement très intéressé par les propos de la voisine. 
- Oh ça a du être un choc… 
- Et comment ! Je l’ai croisé en sortant de la maison. Il se rendait dans son garage, je crois. Enfin, je n’avais pas atteint le bout de la rue quand j’ai entendu les cris. J’ai aussitôt fait demi-tour mais comme ça empirait, je n’ai pas osé m’approcher et j’ai tout de suite appelé la police. 
 - C’est terrible, ajouta Michael en s’approchant d’elle. 
 Elle opina avec emphase, le regard encore tout apeuré par la scène dont elle avait été témoin : 
 - Oui et c’est une chance que j’ai été là. La police m’a dit qu’il avait pu survivre parce que les secours étaient arrivés à temps mais que ce n’était qu’une question de minutes. Si je n’avais pas été aussi rapide… 
- Vous lui avez sauvé la vie, approuva Bishop qui avait bien comprit où elle voulait en venir. 
 - Oui. Je crois qu’on peut dire ça, mais quel choc ! Je suis encore traumatisée, vous savez ? C’est que c’est quand même une chose affreuse à vivre… 
Michael réfréna la soudaine envie qu’il avait de lever les yeux au ciel. Partit comme c’était, ils allaient avoir certainement droit à la liste complète des malheurs qui s’étaient abattus sur cette femme… 
Et ce fut exactement ce qu’il se passa.

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